LIEU R.P.G.
I N V I N C I B L E S
entre les organisations suivantes :
L'intrigue se joue principalement
UNITÉ NOIRE ET OR | LA CROIX DU PARDON | LE CULTE DE ZEYNEP | LES SURVIVANT.E.S | TERRE NEUTRE
à centre d'exécution.
Désormais le centre n'est plus. Du moins, d'apparence. Lorsqu'une vague d'individus non-humains ont décidé d'intégrer le village d'Ardesco, l'unité a proposé un accord : les créatures auraient la paix du moment qu'elles demeureraient sur ce territoire, dorénavant leur.
Aux deux sorties possibles d'Ardesco sont campés des postes de garde, veillant à ce que personne ne sorte du lieu, et que personne n'y rentre - hormis toute autre créature non-humaine croisant les membres de l'unité. Des barrières coupant la capacité à utiliser ses pouvoirs sont en cours d'installation sur les nouvelles frontières, afin de cercler le village. Au yeux du reste du monde, Ardesco a été frappée par une catastrophe nucléaire, d'une usine toutefois méconnue, dont de fausses images ont été créées par l'unité pour apparaître dans les journaux de la province. Quelques personnes des villes avoisinantes ont même évacuées, un certain temps, par soucis de réalisme.
Évidemment, les intentions de l'unité n'ont jamais été d'offrir un territoire de paix aux personnes non-humaines. La situation est en cours d'analyse par l'organisation, qui, pour le moment, tend à percevoir Ardesco comme un centre, à plus grande échelle. Malgré leur promesse de ne plus interférer avec les créatures, des véhicules sont envoyés afin de fournir de la nourriture - peu variée - à l'épicerie du village. L'unité se sert également du conflit interne entre humain.e.s et non-humain.e.s pour faire du porte à porte, rassurant les deux parties que leur équipe veillerait à calmer les tensions.
La police d'Ardesco est affiliée à l'unité. Hormis lorsque les agent.e.s rentrent au village, iels sont impossibles à contacter. Approcher les frontières résulte automatiquement à se faire cribler de balles.
LE GOUVERNEMENT / L'UNITÉ NOIRE ET OR
En 2009, le parti au pouvoir a inventé un « programme de réhabilitation sociale » visant à séparer les créatures non-humaines de la population pour les étudier et, parfois, les éliminer.
L'étude de ces individu.e.s leur servait à éventuellement enrichir leurs forces armées, ainsi qu'à élaborer des méthodes afin d'avoir un parfait contrôle sur elleux.
Suite à de nombreuses rebellions, les règles du centre sont devenues de plus en plus strictes, jusqu'à ce qu'il évolue de centre d'hébergement
LA CROIX DU PARDON
La Croix du Pardon est une organisation religieuse prônant toute mesure pouvant causer l'extinction de créatures non-humaines, toutes considérées démoniaques. Bien qu'elle mijotait dans l'esprit de plusieurs depuis une dizaine d'années, l'organisation a officiellement été créée lorsqu'une des églises du village a pris feu, pour ensuite devenir une salle de bar et spectacle.
Autrefois, il s'agissait d'un groupuscule dont nul.le n'entendait parler, mais depuis l'établissement des frontières et l'affichage publique des personnes non-humaines, beaucoup se sont rallié.e.s à la cause, se sentant menacé.e.s par la découverte du surnaturel. Malgré la volonté originellement religieuse de la communauté, la majorité de ses membres actuels ne sont pas de confession catholique. Il s'agit surtout de citoyen.ne.s, confronté.e.s à une réalité qu'iels croyaient impossible, qui craignent pour leur vie et s'accrochent à la seule solution trouvée.
Les actions principales du groupe consistent à repérer de potentiels nouveaux membres, à cibler les ennemi.e.s (personnes crues « démoniaques » ou allié.e.s de ces personnes), à créer un espace sécuritaire pour les humain.e.s (l'église catholique du sud-est et la mairie) pour les héberger, à enseigner l'autodéfense et à créer des sous-groupes afin d'éradiquer le village du Mal.
Bien qu'elle aussi affiliée à la police locale, La Croix du Pardon et l'Unité Noire et Or sont deux organisations aux objectifs distincts, qui ne s'accordent pas : l'unité tient à garder ces espèces en vie, afin de s'en servir, tandis que La Croix s'entête à les éliminer.
LE CULTE DE ZEYNEP
Zeynep est une descendante d'Ardesco, femme dont le nom devint celui du village, élue par cette dernière en raison de la ressemblance de leur caractère ainsi que de leur vécu. Ardesco, tout comme Zeynep, porte une haine infinie envers l'être humain. Les pouvoirs de Zeynep se résument à la capacité de communiquer avec diverses forces supérieures, leur demander service, et sa malédiction à attirer une admiration sans borne envers sa personne, chez tous les individus croisés sur son passage.
« Je ne connaîtrai jamais ce qu'est le réel amour. Tout ce qu'il y a de vrai, à mon monde, est la pure haine. »
La majorité des créatures nouvellement arrivées au village se sont jointes au culte de la femme, lui vouant obéissance et dévotion. Son objectif est d'éliminer l'espèce humaine, la remplaçant par des mutations diverses. Son approche est particulièrement liée à la science, encourageant la propagation de plusieurs « virus » susceptible de faire développer des pouvoirs chez les personnes volontairement infectées par la secte. Les humain.e.s du village sont inscrit.e.s sur une liste et une date limite est donnée à ces dernier.e.s. S'iels conservent leur humanité, iels seront assassiné.e.s.
Tout comme l'unité noire et or, il arrive que le culte opère des examens forcés sur des créatures, de manière à se servir de leurs pouvoirs. L'objectif qui en suit est simplement différent.
L'organisation est en charge d'une boutique de magie sur la rue principale, ainsi que du laboratoire scientifique. Un campement a été créé dans la forêt du nord, afin de contribuer à l'élaboration d'une armée. Elle est également affiliée à la salle de bar et spectacle et le Bathòry Nephtys.
Le groupe perçoit la création des frontières comme une opportunité de créer une armée et entamer le projet d'élimination de l'humanité, enfin, à petite échelle. Il ne croit pas l'unité capable de garder contrôle sur le village tout entier. Acquérir Ardesco comme territoire est alors vécu comme victoire à leurs yeux.
LES SURVIVANT.E.S
Ce groupe est principalement composé des personnes non-humaines et à pouvoir, s'étant autrefois évadées du centre. Longtemps, elles ont été recherchées, jusqu'à ce qu'un sort efface leur existence dans l'esprit de quiconque autre qu'elles-même. Cette micro-communauté désire se protéger des autres groupes et s'organiser contre.
Bon nombre d'entre-elleux interfèrent avec les autres organisations. La plupart des membres résident à une ancienne piquerie, petite maison au nord-est du village.
Le groupe n'a pas de pensée uniforme, ni d'objectif précis, mais ses membres partagent un vécu faisant de sorte qu'une certaine unicité s'y crée, une qu'une vision plutôt semblable de la situation est partagée à travers chaque individu.